Marche Mariale

Marche Mariale vers le CAP
                   Diocèse de Sherbrooke

Michel Denis

Présentation
de notre Marche Mariale

Par Michel Denis

1- INTRODUCTION :

L'expression « prendre une marche », c'est bien populaire, nous le savons. La marche permet de récupérer, de libérer des tensions, voir de beaux paysages, marche de santé, marche pour une bonne cause. Tous les spécialistes semblent bien d'accord, l'homme est construit pour la marche. Le Père Anselme Grün, moine bénédictin, va plus loin, en disant : « Dans la marche, les couches les plus profondes de la conscience humaine sont interpellées. L'être humain s'expérimente lui-même comme un être qui, par essence, est en chemin. » Le chemin nous entraînerait donc dans nos profondeurs d'êtres humains. Jésus n'a-t-il pas dit un jour d'ailleurs : « Je suis le chemin, la vérité, la vie ». Pourquoi donc vivre une marche Mariale? Je dirais, c'est parce que j'ai confiance qu'avec Jésus, Marie, je deviendrai plus humain, plus vrai, plus vivant; n'y a-t-il pas en moi une aspiration à vivre plus! Chaque marcheur a ses raisons d'entreprendre un tel voyage, certains, par contre, semblent avoir été piqués profondément, car ils reviennent à chaque année depuis au-delà de 20 ans.

2- NOTRE MARCHE MARIALE :

Notre marche Mariale, pèlerinage de l'Assomption de Marie, fait partie des pèlerinages mariaux qui se sont développés en Europe, surtout à partir du 12e siècle. Le plus important pèlerinage Marial est celui de l'Assomption le 15 août, au sanctuaire Notre-Dame-du Cap-de-la-Madeleine. Notre pèlerinage Marial à pied a pris son envol en 1984, avec le groupe de Montréal. Une dame est allée vivre une marche Mariale en Pologne, dans un climat assez tumultueux; elle est allée voir, à son retour, le cardinal Turcotte, et ce fut le départ d'une belle et grande aventure. Nous sommes actuellement six groupes : Montréal, Granby-St-Hyacinthe, Joliette, Nicolet, Québec et nous le groupe de Sherbrooke. Je suis arrivé à la communauté de La Maison Les Béatitudes en 2006 et j'ai reçu une invitation pour vivre cette marche de la part d'un membre externe.

PAROLE DE DOM GUILLAUME :

Un pèlerinage, c'est plein de promesses. J'ai trouvé cette définition qui en dit long dans ce sens, elle est de Dom Guillaume : « Ce qui compte vraiment, ce qui marquera les siècles à venir, ce n'est pas ce qui fait le plus de bruit, mais ce que Dieu accomplit dans le secret au coeur de tant d'hommes et de femmes de notre temps qui acceptent à leur tour de devenir pèlerins à la suite des mages sur le chemin de Dieu ».

3- UNE PRIÈRE QUI NOUS PRÉCÈDE ET NOUS SOUTIENT :

Quelle joie aussi d'entendre quelqu'un me dire : « Tu sais, je ne peux marcher avec vous mais vous pouvez tellement compter sur ma prière, je vais vous suivre ». Que de témoignages de la sorte, je pourrais les multiplier! Que dire de la prière de Marie, Notre-Dame de l'Assomption, elle la première intéressée!

4- SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS :

Sainte Marguerite nous accompagne, elle aussi, assurément de très près sur notre chemin. Nous partons de l'église St-Esprit, mais c'est la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys. Et dans le diocèse de Nicolet, nous séjournons dans trois communautés de la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys. Chaque communauté a aussi le nom d'un saint ou d'une sainte, nous comptons sur leur précieuse prière et demandons leur intercession pour notre monde.

5- BIENHEUREUX PÈRE FRÉDÉRIC :

Le 5 août, veille de notre départ, c'est la fête du bienheureux Père Frédéric, qui fut le premier directeur des pèlerinages à Notre-Dame-du-Cap. Nous le retrouvons le 14, puisque nous dînons très près du tombeau du Père Frédéric. Voici donc une prière au Père Frédéric : « Seigneur, toi qui as appelé le bienheureux Père Frédéric à nous conduire par Marie sur les pas de ton Fils, fais qu'à son exemple et par son intercession nous devenions de fidèles pèlerins dans la foi, en marche vers la demeure que tu nous as préparée. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen ».

6- UNE MARCHE MARIALE EN GROUPE :

C'est important de le préciser, nous vivons en famille pendant 9 jours, hommes et femmes avec leurs différences, leurs ressemblances, leur histoire; nous apprenons à nous connaître, certains en sont à leur première année; hommes et femmes avec leurs blessures, leur expérience d'une marche, leur expérience religieuse, mais tous ont dans le coeur un désir, une soif d'humanité, de vivre plus, de vivre au fond et ce manière plus ou moins consciente, l'abandon à cette parole de Jésus : « Je suis le chemin, la vérité, la vie ».

7- UN MARCHEUR EN FAUTEUIL ROULANT :

Quelle joie d'avoir un marcheur en fauteuil roulant; bel humour pour dire le dynamisme de notre frère Jean, oui pourquoi pas moi s'est-il sûrement dit. Pour notre marche Mariale, c'est quelque chose qui vient nous dire la folie de notre Dieu. Tout ce qu'il peut faire lors de notre marche, il le fait. Mais, lorsqu'une montée est particulièrement importante, nous installons un câble, genre chapelet, initiative d'un patenteux et nous avons le défi de bien tirer tous ensemble.

8- CE QUI FAIT LA JOIE DU RESPONSABLE :

La joie d'observer les marcheurs de la neuvaine dans le quotidien, joie de voir des personnes différentes faire unité dans le service, l'entraide, l'amour. La programmation a été, à plusieurs reprises, bousculée, les invitations à l'abandon étaient donc bien présentes et chacun, chacune y est entré avec confiance, joie, patience. En 9 jours de marche, il y va un peu comme de la vie. Comme le disait un homme sage : « Ce qui est décisif, c'est que je garde une confiance inébranlable, absolue, en la bienveillance de Dieu. Marcher avec Dieu, avec Marie, ce n'est pas s'assurer de ne pas avoir d'épreuves mais avoir la certitude que la vie finira par triompher. »

9- NOTRE MARCHE UN TÉMOIGNAGE AU COEUR DU MONDE :

Notre pape François nous parle tellement, de par sa vie, d'ouverture, de sortir, d'aller vers. Avec notre croix de chemin bien en tête, nous disons au monde un peu beaucoup de la folie de la croix, mais une croix glorieuse et ce par notre sourire, notre détermination, persévérance, joie, notre prière, nos chants, notre présence, notre plaisir d'être ensemble. Nous disons au monde que cette croix ne fait pas mourir mais vivre. Nous le disons aussi par nos beaux partages entre nous, de femmes et d'hommes de foi. Oui, il faut être fou, un peu fou, mais c'est une douce folie qui nous expose à de belles transfigurations dans nos vies.

10- L'HISTOIRE DE NOTRE CROIX DE MARCHE :

Notre croix de marche, elle a toute une histoire, la voici :
« Au décès de mon fils Sylvain, fin de juillet 1990, mon gendre Michel fit cette croix pour la déposer sur sa fosse en attente de son monument. Au retour du pèlerinage de 1990, on me demandait de former un groupe de pèlerins marcheurs pour 1991. Avec l'aide de René et Réjeanne Pellerin, nous avions reçu l'approbation de Mgr Fortier et formions le premier groupe pour Sherbrooke. D'une manière presque sentimentale, j'offris la croix de mon garçon Sylvain qui, dans les années précédentes, avait fait des bouts de chemins avec moi dans le groupe du diocèse de Nicolet. Pour moi, cette croix me permettait d'y voir une certaine présence de son souvenir et m'aidait dans mes prières et réflexions. Pour tous et toutes, cette croix était le symbole de souffrances et du même coup nous indiquait la voie du réconfort. Bien humblement, aujourd'hui, je peux dire que cette croix et vos prières ont été pour moi comme un baume qui me donnait la force de l'acceptation et le goût de continuer à vivre pour mieux servir ».
Signé : Votre ami de toujours, Salutations amicales, Gilles Pratte.

11- LA MARCHE MARIALE NOUS ENLIGNE SUR LE CHEMIN :

Comme nous le savons, plusieurs chemins nous sont proposés dans la vie de tous les jours, tant de sollicitations, pensons à la voie grande ouverte de l'internet, tant de paroles, de tentations, de stress, de vie rapide. La marche Mariale nous centre sur celui qui nous dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie ». Bien sûr nous mangeons bien lors d'une marche mais nous nous nourrissons de la parole de Dieu : « L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Que dire de la belle prière du rosaire que nous récitons chaque jour. Le silence a une grande place aussi, dire qu'il fait peur parfois dans notre vie de tous les jours, pourtant, il est si précieux pour mieux entendre notre coeur; chaque matin d'ailleurs, notre première heure de marche est en silence. Nous méditons aussi de petites paroles de sagesse et ce au rythme de notre marche. On dit que chanter, c'est prier deux fois, eh bien nous chantons la vie, l'amour. Nous avons la grâce aussi de marcher sur une route de beaux paysages; quoi de mieux que le rythme de la marche pour prendre le temps de contempler. L'abbé Maurice Zundel, dans un de ses écrits, nous invitait à prendre le temps de s'émerveiller. N'avons-nous pas décidé de prendre 9 journées sans être bousculés par le temps. Il paraît aussi que le Seigneur avait beaucoup d'humour, cet humour transpire entre nous, nous avons beaucoup de plaisir d'être ensemble. Bien sûr, sur ce chemin, la croix peut nous apparaître à l'un ou l'autre d'entre nous; nous nous tenons là disponible pour soutenir, pour entraîner dans la confiance en la vie plus forte que la mort.

12- QUE DE RENCONTRES SUR NOTRE CHEMIN :

Que de rencontres, oui, qui nous exposent à des transfigurations. Nous entreprenons toujours notre pèlerinage le 6 août, jour de la belle fête de la transfiguration. Les haltes sont nombreuses en 9 jours et nous exposent infailliblement à de multiples rencontres. Encore là, nous avons la Parole de Dieu comme guide sûr; pensons à Marie qui va en toute hâte visiter sa cousine Élisabeth. Nos rencontres se veulent imprégnées de la visitation de Marie, Marie ne nous accompagne-t-elle pas, elle est là juste derrière notre croix de marche. Une visitation nous entraîne sur le chemin du partage. Nous chantons à nos frères et sours qui nous accueillent le chant : « Nous venons des 4 coins de l'horizon ». C'était plus vrai que jamais cette année avec nos 5 sours des missionnaires Notre-Dame-des-Anges. Japon, Chine, Pérou, Congo, Québec, que demander de mieux! Les rencontres font du bien à notre corps et aussi à notre coeur, elles sont nourritures; pas surprenant que nos hôtes ont si hâte de nous revoir, car il faut dire que nous avons sensiblement le même tracé depuis quelques années. Et parfois aussi, ça vient nous toucher d'une façon spéciale ces rencontres; je pense au chant de fête de sour Albertine à un couple qui fêtait le lendemain leur 53e anniversaire de mariage.

13- QUE D'INTENTIONS NOUS APPORTONS :

Dans notre sac d'intentions, nous avons des demandes de prières que les gens ont écrites et ce tout au long de notre route, elles sont précieuses, elles témoignent de croix plus ou moins lourdes, mais de croix. Elles témoignent d'une foi, d'une espérance.

14- RENDRE GRÂCES :

Dire merci, c'est si important. Notre Eucharistie de chaque jour est un merci à celui qui est la source de tout amour, Jésus; nous voulons aimer comme lui. Pas surprenant que l'action de grâces soit si important. Nous disons merci à nos hôtes en leur chantant le Shalom, chant d'action de grâces d'Aaron qui implore la bénédiction sur la maison et les gens qui nous accueillent. Shalom veut dire « Paix », paix dans ton coeur, dans ta famille. Nous leur remettons une petite carte avec nos signatures.

15- UNE MONTÉE VERS LE CAP :

Oui, il y a tout un rituel de montée pourrait-on dire. Cette année, nous avions la grâce d'avoir, pour notre départ le 6 août, notre évêque comme célébrant, Mgr Luc Cyr, homme d'une belle humanité, bien présent et qui a demandé pour nous la bénédiction de notre Père du Ciel. Le 4e soir, nous dormons à Asbestos, là où tout a commencé pour le groupe de Sherbrooke. Le lendemain, nous sommes dans le diocèse de Nicolet. Bientôt, après Kinsey Falls, nous quitterons les paysages de montagne, avec tout le symbolisme qui va avec; et ce sera les chemins plats, chemins qui pourront nous apparaître parfois comme sans fin. Je m'en voudrais de ne pas mentionner notre traditionnel arrêt à la Fromagerie du Presbytère et à l'église Ste-Élisabeth. Le 14 au matin, nous arrivons en automobile à l'église Ste-Catherine-de-Sienne, et nous rencontrons des frères et sours du groupe de Nicolet. Nous sommes accueillis aussi par les paroissiens de Ste-Catherine. À midi, c'est le dîner sur les terrains de la chapelle des Franciscains, lieu où on y trouve le tombeau du Père Frédéric. C'est là qu'un beau gâteau de fête est offert à notre frère Jean, à l'occasion de sa fête le jour de l'Assomption. Les petites sours des missionnaires Notre-Dame-des-Anges lui chantent une bonne fête en 7 langues, de quoi être touché et comment! À 15 heures l'après-midi, c'est la rencontre de tous les groupes à l'église St-Lazare. Nous partons ensuite en procession vers le sanctuaire, c'est ensuite la messe des marcheurs. Le soir, c'est le repas de fête et participation libre aux activités du sanctuaire. Le lendemain, c'est la rencontre témoignage au sous-sol, la messe solennelle de l'Assomption et certains assistent à la messe des Haïtiens.

16- QUE DE RESPONSABILITÉS :

Une marche Mariale nécessite tout un monde de responsables et Dieu sait tous les talents qu'il a déposés dans les coeurs. Je pense à saint Paul, lorsqu'il parle du corps humain, disant la grandeur de chacun des membres; s'il en manque un, c'est tout le corps qui en souffre. Je pense au beau travail du comité. Je ne fais que vous énumérer les différents champs de travail : Publicité... Inscription... Itinéraire... Ressources matérielles... Animation spirituelle... Alimentation... Finances... Il y a aussi les deux rencontres annuelles avec des membres des autres groupes. Mais, encore là, c'est pour moi source d'action de grâces et d'émerveillement. Je dis émerveillement de voir l'action de Dieu en réponse à notre foi; c'est vraiment la parole de Dieu en action : « Fais lui confiance et lui il agira. » (Ps 36)

17- UNE JOURNÉE CONSACRÉE AU PARDON :

C'est traditionnel pour tous les groupes de marcheurs. On n'a pas à y penser bien longtemps pour affirmer; « pas d'amour durable sans pardon ». Comme nous avons à enraciner l'amour en nos coeurs, il en est de même pour son frère le pardon. Jean Vanier dit que le pardon est au coeur de la communauté : « malgré la confiance qu'on peut avoir les uns dans les autres, il y a toujours des paroles qui blessent, des attitudes où l'on se met en avant, des situations ou les susceptibilités se heurtent. C'est pour cela que vivre ensemble implique une certaine croix, un effort constant et une acceptation qui est un pardon mutuel de chaque jour ». Nous marchons donc le matin, l'après-midi, c'est le temps du partage sur cette réalité du pardon, le sacrement du pardon est offert et l'eucharistie vécue.

18- LA THÉMATIQUE DE LA NEUVAINE :

Chaque année, il y a une thématique proposée par le sanctuaire, elle vient donc nourrir notre marche. Cette année, c'était le thème de la paix. Nous savons tous sa pertinence, paix dans les coeurs, paix dans les familles, paix dans les coeurs, mais une paix aussi à enraciner dans notre coeur. Ce fut aussi l'occasion d'une soirée de prière, partage sur ce thème, marcheurs, anciens marcheurs, paroissiens. Cette rencontre nous a permis d'expérimenter qu'au fond nous voulons tous cette paix.

19- L'ENVOI DANS CHACUN DE NOS MILIEUX :

Mère Térésa répondait un jour à quelqu'un qui lui disait : « Que puis-je faire? » : « Nous sentons bien nous-mêmes que ce que nous faisons n'est rien de plus qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais si cette goutte d'eau n'était pas dans l'océan, elle manquerait ». Actuellement, au moment où j'écris ces lignes, on parle de persécution des chrétiens d'Irak; mais pourtant croire à notre moindre geste fait par amour. Le Père Yves Girard a donné d'ailleurs le titre suivant à un de ces livres : « Croire jusqu'à l'ivresse ».

20-UNE EXPÉRIENCE POUR MOI? :

Je me fais demander parfois : « Est-ce que moi je serais capable de marcher avec vous? » Je dirais pourquoi pas, pourvu que j'aie une préparation minimum. Aussi nous avons toujours une automobile de sécurité qui nous accompagne, il est possible de s'y reposer. Notre rythme de marche est de 4 kilomètres par heure et nous avons des haltes de 30 minutes et d'une heure et 30 pour le dîner. De plus il est possible de marcher avec nous qu'une journée même si la démarche d'ensemble est de 9 jours. Aussi quelqu'un pourrait nous accompagner sans marcher comme nous, de différentes façons, chauffeur, cuisinier...

21- PRIÈRE DE LA ROUTE :

Chaque matin, notre première heure est une marche en silence; or, juste avant de se mettre en marche, nous prenons le temps de la prière, d'offrir notre journée :
« Seigneur, fais que les chemins que je prendrai aujourd'hui me permette de te reconnaître dans toutes les personnes que je rencontrerai. Protège-moi de tout accident que je pourrais causer ou subir. Guide-moi et conduis-moi sur ma route. Que je sois un soleil qui illumine la route des autres sans les aveugler. Fais que je marche toujours avec prudence, en respectant le rythme de ceux et celles que j'accompagne ».

22- CONCLUSION :

Lorsque j'ai regardé, il n'y a pas si longtemps, le beau DVD du 30e anniversaire de la communauté les Béatitudes, j'ai réalisé qu'il se termine avec le chant de Robert Lebel : « Tous ensemble ». Ce n'est pas sans rappeler qu'à notre rencontre témoignage de notre marche 2014, et ce en présence de tous les groupes, le tout s'est terminé avec le même chant : « Tous ensemble ». Comment puis-je ne pas y voir un clin d'oil de notre Dieu comme pour nous dire : « J'ai besoin de chacun de vous mes enfants pour répandre mon message d'amour! ».



Le même texte, en format imprimable :
Fichier PDF Présentation


Haut de page